La situation des enfants a été largement ébranlée par les circonstances géopolitiques du pays, l’explosion du port de Beyrouth, la covid et la banque route du pays.
Près de 80 % de la population libanaise vit en dessous du seuil de pauvreté. Il existe de grandes inégalités sociales, issues notamment des conflits récents.
95 % des biens appartiennent à seulement 5 % de la population.
Cette pauvreté impacte souvent les plus faibles et prives malheureusement les enfants de tout accès à l’éducation et parfois les obliges à travailler avant l’âge légal (18 ans).
Entre 10 % et 20% des enfants ne sont pas scolarisés. De plus, la qualité de l’enseignement et de ses structures, malgré l’effort récent du pays en la matière, laisse grandement à désirer.
Environ 7 % des enfants libanais sont obligés de travailler pour aider leur famille. Beaucoup de jeunes garçons sont employés pour des travaux agricoles, de métallurgie ou de menuiserie. Les conditions de travail sont cruelles et les enfants se tuent à la tâche pour un salaire de misère.
La déflagration du 4 août 2020 -l’explosion du port de Beyrouth- qui était d’une puissance inouïe, n’a fait qu’exacerber les lacunes laissées par un gouvernement défaillant, et a signé de la sorte, la mise à mort du pays qui était déjà en train de sombrer dans le chaos à tous les niveaux. Enfants de la rue ou enfants-travailleurs, ils subissent, inéluctablement, aujourd’hui plus que jamais, les formes les plus hideuses et perverses de l’exploitation.